Plante dépolluante en entreprise : mythe ou réalité ?

Votre entreprise souhaite améliorer la qualité de l’air sur le lieu de travail ? Ou vous avez déjà entendu parlé des plantes dépolluantes, mais vous n’avez encore jamais essayé cela dans votre entreprise ? Ou bien encore : vous avez déjà essayé des solutions par vous même mais vous n’êtes pas totalement satisfait du résultat ?

Parmi ces composés chimiques, on retrouve notamment :

– les matériaux d’isolation
– les matériaux de construction
– les revêtements des sols
– les revêtements des murs
– les peintures
– le mobilier et les meubles
– les imprimantes, photocopieurs laser

La meilleure solution est donc de vous faire accompagner dans cette végétalisation « dépolluante » par un professionnel. Avec lui, vous trouverez sans aucun doute des solutions innovantes ! En faisant appel à un professionnel, même si vous n’avez pas la main verte et aucune connaissance en la matière, vous bénéficierez d’une analyse précise sur cette végétalisation “antipollution” de vos locaux.

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Mais d’ici-là, petit tour d’horizon de la mécanique interne d’une plante dépolluante ! Suivez le guide !

I] Plantes de bureau dépolluantes : comment ça marche ?

Etape N°1 : les polluants de l’air sont absorbés par les feuilles

Les feuilles (mais également les tiges et le tronc) des plantes ont la particularité d’être couvertes de ce que l’on appelle des stomates, c’est à dire de toutes petites ouvertures microscopiques de leur épiderme. Ce sont ces stomates qui assurent les échanges gazeux entre la plante et son milieu extérieur. C’est donc grâce à ces stomates que la plante peut respirer : en absorbant notamment du dioxyde de carbone (C02) et en émettant notamment du dioxygène (O2).

La nature est donc décidément divinement bien faite… Les plantes ont la faculté de fixer les fines particules de l’air sur leur surface, et d’absorber ainsi la pollution gazeuse grâce à leurs stomates.

Les Américains l’avaient d’ailleurs bien constaté, et c’est une solution qui a été testée par la NASA dans les années 1980 afin de purifier et de recycler l’air de leurs navettes spatiales.

Cela a même pu être constaté en vol ! Pour dépolluer l’air, les plantes transforment les molécules toxiques pour l’homme (tel que le CO2 contenu dans l’air) en nutriment qu’elles stockent dans leurs tissus. Les polluants sont absorbés par les feuilles, mais aussi les tiges et le tronc des plantes et ce, grâce à ces fameux stomates, qui régulent la respiration de la plante.

En vol, les américains ont par ailleurs fait des mesures précises de ce phénomène. Et c’est là que le bas blesse… En effet, ce phénomène, aussi réel soit-il reste très limité, voire marginal à l’échelle de l’homme. C’est à dire qu’une seule plante ne va « purifier » qu’un volume d’air très très faible (sans commune mesure avec ce qu’un homme consomme par exemple).

Etape N°2 : les polluants sont convertis en produits organiques dont se nourrissent les racines

Magie de la nature, la plante verte va ensuite transformer les molécules toxiques contenues dans l’air en nutriment. C’est ce que l’on appelle la phytoremédiation. Le principe est simple : la plante absorbe et décompose les contaminants par la libération d’enzymes et par des processus d’oxydation et de réduction. Ainsi, les polluants dégradés, donc moins toxiques, sont ensuite incorporés dans la plante ou libérés dans le sol.

Alors par contre, ces plantes dépolluantes, toutes « dépolluantes » qu’elle soient, ne sont pas miraculeuse non plus… Le Dr Michael Waring et ses collègues de l’Université Drexel ont analysé les résultats d’une douzaine d’études menées depuis 30 ans sur la qualité de l’air intérieur, et leur constat est clair.

Si les plantes d’intérieur constituent un élément décoratif certain, elles n’ont donc que « peu » de valeur réelle en tant que purificateur d’air… Mais bon, « peu » vaut toujours mieux que « rien du tout »…

Etape N°3 : la plante émet de la vapeur d’eau qui humidifie l’air ambiant

Autre avantage des plantes dans vos bureaux : la plante va dégager de la vapeur d’eau par un processus de transpiration. Effet immédiat : une amélioration immédiate de la qualité de l’air à l’intérieur de vos locaux. Cette vapeur d’eau humidifie l’air et la rend plus saine. Le taux d’humidité augmente alors de 4 à 8% ce qui réduit les problèmes liés aux gênes respiratoires, d’asthmes et d’irritation de la peau.

II] 10 plantes dépolluantes pour un bureau zen

On vient de le voir, les plantes ne sont pas là que pour décorer vos bureaux, elles ont aussi certaines vertus dépolluantes (certes limitées, mais réelles néanmoins…). Découvrons donc ensemble ces plantes vertes qui assainissent vos bureaux et autres locaux professionnels…

#1 : L’Anthurium Andreanum (la reine des plantes dépolluantes)

Commençons par L’Anthurium Andreanum – que l’on appelle aussi la “langue de feu”, en raison de sa floraison rouge vif ! Cette plante, originaire d’Amérique du Sud, a le pouvoir de dépolluer naturellement l’air des dégagements d’ammoniac et de xylène. C’est donc l’une des plantes vertes qui peut trouver sa place dans vos locaux professionnels, mais attention, la sève et les feuilles de la plante peuvent aussi occasionner des allergies chez les personnes sensibles !

#2 : Le Palmier (le roi des plantes dépolluantes)

Passons au Palmier d’intérieur. Il vit parfaitement en intérieur et donc dans vos locaux professionnels ou vos bureaux, même s’il est originaire d’Australie ! Sa croissance est lente, mais ses pouvoirs dépolluants impressionnants. En effet, en plus de produire de l’O2 et de réduire le niveau de dioxyde de carbone, le palmier d’Arec supprime d’autres polluants de l’air comme le toluène et le xylène. C’est une plante qui contribuera donc à produire de l’air frais et sain dans vos bureaux !

#3 : L’Areca

L’Areca est aussi une plante verte dépolluante et c’est même l’un des champions de la dépollution du toluène (10 à 20 µg/h) et du xylène (12 à 18 µg/h). De son nom complet Chrysalidocarpus lutescens, il fera donc la chasse à ces 2 toxiques, présents dans la peinture, les vernis, les colles de moquette et la plupart des produits d’entretien. Originaire de Madagascar, l’Areca est facile à cultiver en pot – il lui suffit de beaucoup de soleil – ne vous en privez donc pas…

#4 : Le Cactus

N’hésitez pas aussi à installer dans vos bureaux et plus particulièrement dans les espaces de convivialité (déjeuner, repos, etc.), un cactus ! Pourquoi ? Car c’est une plante qui sait capter les ondes, tout en produisant de l’oxygène la nuit et sans rejeter de gaz carbonique le jour ! Une plante idéale pour les pièces où il y a donc des appareils électroménagers et d’appareils informatiques. Soyez juste vigilant sur un point, le cactus a besoin de beaucoup de lumière pour s’épanouir.

#5 : Le Chlorophytum

Facile à cultiver, le Chlorophytum – que l’on surnomme la plante araignée – aime une lumière forte pour conserver sa belle coloration et une température comprise entre 10 et 18°C. C’est une plante qui convient parfaitement aux espaces de travail puisqu’elle a un effet double : elle élimine le monoxyde de carbone et le formaldéhyde. Testé scientifiquement, en 24 heures, le chlorophytum vient à bout de 86 % du formaldéhyde et de 96 % du monoxyde de carbone qui sont contenus dans l’air. Des travaux de la NASA montrent aussi sa capacité à absorber le xylène.

#6 : Le Dracaena

Passons au Dracaena et ses 40 espèces ! Originaire d’Afrique et d’Asie équatoriales et emblème des îles Canaries, c’est un arbuste à feuillage persistant, mais à croissance lente. A maturité, il peut atteindre les 2 mètres. Comme nos 10 autres plantes, il possède de nombreuses vertus dépolluantes puisqu’il a la capacité de neutraliser les produits toxiques comme la peinture et autres composés volatiles. Veillez cependant à bien vous occuper de lui car c’est une plante verte difficile. Il réclame un emplacement lumineux et un arrosage régulier…

#7 : Le Ficus

Un incontournable: le Ficus. Ce cousin du fugier est une très belle plante verte grâce à ses grandes feuilles vert brillant. Il est donc l’allié parfait des open space et autres locaux commerciaux. De plus, il absorbe parfaitement le formaldéhyde. Il est prouvé, qu’en une seule journée, il élimine près de la moitié du formaldéhyde contenu dans une pièce ! Précisons qu’il s’agit d’un composé chimique qui est présent et émis par les mousses d’isolation, les papiers d’emballage, le papier essuie-tout et les vêtements ayant subi un nettoyage à sec.

#8 : Le Yucca

Le Yucca est aussi l’une des stars des locaux professionnels. Originaire d’Amérique centrale, son entretien est très simple : de la lumière et de l’eau en quantité raisonnable. Dépolluant, le Yucca combat principalement le monoxyde de carbone, l’ammoniac et le benzène. Ainsi, il fait face aux effets nocifs du matériel informatique, du papiers imprimés et des encres, mais aussi de la peinture, des détergents et des produits d’entretien. Attention, si le Yucca est dépolluant, il est également toxique pour les animaux domestiques.

#9 : Le Kentia

Le Kentia est un palmier d’intérieur, originaire d’Australie, mais il s’est parfaitement acclimaté à l’Europe, vous pouvez donc l’installer dans vos bureaux. Il fait lui aussi partie des plantes dépolluantes. Très heureuse en pot, elle convient parfaitement par exemple à une pièce fraîchement ravalée car si votre peinture contient du Xylène, le Kentia vous en débarrassera. C’est un palmier tout aussi efficace pour lutter contre le formaldéhyde qui se trouve dans les matériaux de construction.

#10 : Le Sansevieria

Enfin, entourez-vous de Sansevieria, cette plante vivace à feuillage persistant qui a un grand atout, son caractère dépolluant. Comme d’autres, elle absorbe le benzène, le formaldéhyde, le toluène, le trichloréthylène et le xylène. Ce sont tous des composés organiques mauvais pour la santé et qui se dégagent par exemple des imprimantes ou des effluves de tabac. En échange évidemment, elle libère de l’oxygène pur !

Avec elle, comme avec toutes les autres plantes que nous venons de voir, il nous est donc possible de beaucoup mieux respirer dans les bureaux et les locaux commerciaux !